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mangafan : re!! hé bien je vais voir ça de suite (je sais, pas été là depuis longtemps ^^')
gomen
brigetjones30 : Kikoooooooo!!! Ben big smack, hein!:)))
Reyko : salut Brigetjones ^^ ça faisait un bail : )

Yamine-San : Ohayo
moi c Yamine de Lyon je suis tout nouvo, je vous souhaite un bonjour ! ^^
Reyko : bonjour à toi : )
Reyko : Bonne année à tous : )
laulau77 : Coucou reyko !! Ca fait longtemps lol ;) bonne année
Reyko : Merci bonne année à toi aussi :D
Eikichi : salut a tous je suis tout nouveau ici !!!
ça a l'air plutôt génial ici ^^
shonen : ki c parlé le japonais ici?
shonen : voici mon msn pour tt ceux ki M le japon(musique,la ngue...) neko_aka_bincha@ hotmail.com
maye : salut si quelqun,peut me conseiler sur le genre de musique a ècouter se serait sympas vue que jy conait pas grand chose


journal d'un étudiant en japonais
La pierre et le sabre [2]
--> notes perso après 500 pages
    J'ai lu à peu près la moitié du livre, peut être un petit peu plus. J'avance dans l'histoire de Takezo alias Miyamoto Musashi.
Mis à part l'histoire en elle-même qui est déjà passionante, il y a beaucoup de thèmes abordés qui, je trouve, sont très intéressant. La voix du sabre, l'honneur, l'organisation de la société, les statuts sociaux, les relation homme/femme etc...
Il y a beaucoup de situations qui nous montrent comment fonctionnait la société à cette époque et c'est très instructif.

    A travers cette aventure, j'ai l'impression que, malgré le côté extrêmement raffiné de la société médiévale japonaise, les hommes sont tout de même très violent. Les duels sont très nombreux. On tue n'importe qui pour défendre son honneur.
Que ce soit entre écoles rivales, entre temples rivaux, entre deux ronins de passage, c'est souvent cette même raison qui revient.
    Mais parfois c'est uniquement pour une femme, ou après s'être envoyé trop de sake... La violence semble permanente car ces duels finissent quasiment systématiquement par la mort d'un des deux combattants.
    Bien sûr les descriptions des combats sont peut être un petit peu exagérées par moment, ou bien cela s'est vraiment passé comme ça et là ça fait peur. Pour exemple, voici un passage du livre où Musashi combat plusieurs ronins engagés par des moines dont Musashi aurait souillé l'honneur en insultant leur temple..

    "Les rônins étaient venus pour assister au carnage, non pour y prendre part; mais leur faiblesse aait incité Musashi à les attaquer en premier. Au tout début, ils faisent assez bonne figure, car ils coryaient que les prêtres ne tarderaient pas à venir à leur secours. Mais ceux-ci se tenaient silencieux, immobiles, tandis que Musashi s'empressait de massacrer cinq ou six rônins, ce qui jeta les autres en pleine confusion. Bientôt, ils lancèrent des coups à l'aveuglette, en se blessant le plus souvent les uns les autres.
    La plupart du temps, Musashi n'était pas vraiment consicent de ce qu'il faisait. Il se trouvait dans une espèce de transe, un rêve meurtrier où son corps et son âme s concentraient dans son sabre long d'un mètre. [...] Musashi était trempé du sang de ses victimes. Les quelques rônins qui restaient se trouvaient aussi couvert de sang. La terre, l'herbe, l'air même étaient ensanglantés. L'un deux poussa un cris strident, et les rônins survivants s'enfuirent en tous sens."

    Un autre passage plus loin dans l'histoire décrit un jeune samourai étudiant qui étudiait la construction d'un château. Il se fait repérer par un garde qui refuse de le laisser faire des croquis du château. Le ton monte, le jeune samourai tue le garde en lui éclatant la tête contre un rocher ( et je pèse mes mots, ce n'est pas une expression ). Le chef de chantier l'a remarqué et crit au meurtier! Tout le monde se lance à sa poursuite et le jeune samourai finit lapidé à coups de pierres... Deux morts en à peine quelques minutes pour une simple histoire de croquis...
    Evidement, certains détails sont peut être inventés, mais comme ce roman est une sorte de biographie de Musashi ( personnage ayant vraiment existé ), on peut très bien imaginer que ce genre d'évènement ait pu se produire à cette époque..

    Maintenant, passons un peu aux relations homme/femme.
Apparement, les relations amoureuses étaient assez tabou. j'entend par là que les samouraïs ne se montraient pas avec leur femme ou avec des filles de joie dans la rue devant tout le monde. Celles-ci devaient toujours être en retrait.
Je note cela car dans un passage, Yoshioka Seijuro, jeune maître de la célèbre école Yoshioka à Kyôto, se prépare à partir de la maison de thé tenue par Oko (une femme plutôt mure mais qui passe son temps à séduire les jeunes hommes) lorsque celle-ci s'accroche à lui en plein milieu de la rue pour le retenir.
A ce moment, Seijuro lui demande de le lacher par crainte que quelqu'un les voit dans la rue..
    Les femmes pourraient donc tenir compagnie aux hommes mais seulement dans à l'intérieur des maisons.. En dehors, ils sont des samouraïs, se promènent en bande et n'ont pas besoin de femme..

    Autre chose m'a marqué. C'est la situation sociale des rônins par rapport aux hommes faisant partie d'une école d'arts martiaux. Un rônin est un escrimeur sans maître qui ère souvent entre les grandes villes, cherchant à se perfectionner seul et offrant parfois ses services au premier seigneur venu pour gagner sa vie. Les escrimeurs appartenant à une école ont le même but que les rônins mais ils semblent avoir une place plus élevée dans la société parce qu'ils font partie d'une école. Si l'école est célèbre, c'est encore mieux. C'est le cas de l'école Yoshioka. Le problème c'est que tous ces hommes, rônins ou non, ne sont pas jugés sur leur talent mais seulement sur leur activité actuelle.
    Par exemple, plusieurs élèves de l'école Yoshioka se battent contre Musashi lorsqu'il visite l'école pour obtenir une leçon du maître. Il les bat sans problème alors qu'il n'est qu'un simple rônin.
    Pourtant il est beaucoup moins bien considéré dans la société parce qu'il n'a pas de nom célèbre où ne fait pas partie d'une école célèbre. On voit bien que ce n'est pas parce qu'on fait partie d'une célèbre école qu'on est forcément meilleur que tous les autres... Mais les gens ne prenaient pas cela en compte à l'époque. D'ailleurs l'arogance des élèves de l'école Yoshioka le montre bien. Malheureusement pour eux, ils vont en payer le prix plus tard...

    C'est peut être un des points faibles des hommes à cette époque. Il semble qu'ils faisaient trop confiance à leur nom.
Croyant que Yoshioka était la meilleure école du Japon, les élèves ainsi que leur maître ont cessé de s'entraîner sérieusement, préférant le plaisir des filles de joie et du sake à longueur de soirée... La réputation de l'école va en prendre un coup et au point ou j'en suis, ils ne risquent pas de sauver leur honneur de sitôt!



Ecrit par Reyko, le Jeudi 20 Janvier 2005, 11:13 dans la rubrique "fiction".
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